La foi, source de paix

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24 mai 1839

« Ils se criaient l’un à l’autre ces paroles : « Saint, saint, saint est le Seigneur Sabaot »» (Is 6, 3).

Tout dimanche est jour de repos, mais ce jour l’est peut-être plus que tout autre. Ce qu’il commémore, ce n’est pas une action de Dieu, si glorieuse et si miséricordieuse soit-elle, mais ses perfections ineffables et son mystère adorable. C’est un jour particulièrement consacré à la paix. Lorsqu’il nous a quittés, notre Seigneur nous a laissé sa paix : « Je vous laisse la paix ; c’est ma paix que je vous donne. Je ne vous la donne pas comme le monde la donne (Jn 14, 27). » Il dit aussi qu’il leur enverrait un Consolateur qui leur apporterait la paix. La semaine dernière nous avons fait mémoire de la venue du Consolateur, et aujourd’hui nous faisons tout spécialement mémoire du don que sa venue nous a apporté, dans ce grand dogme dont ce don est l’emblème et le mode de révélation. « Je vous ai dit ces choses, pour que vous ayez la paix en moi ; dans le monde vous aurez à souffrir (Jn 16, 33). » Ce que dit ici le Christ c’est qu’au lieu des tribulations de ce monde, c’est de la paix qu’il fait don à ses disciples ; et c’est pourquoi, dans la collecte de la liturgie de ce jour, nous prions afin d’être maintenus dans la foi en l’éternelle Trinité dans l’unité mais aussi d’être « défendus contre toutes adversités », car c’est en gardant cette foi que nous sommes à l’abri des tribulations.

De là vient aussi que, dans la bénédiction que Moïse demande aux prêtres de prononcer sur les enfants d’Israël, c’est le nom de Dieu qui leur est imposé – et cela par trois fois – afin qu’ils soient bénis et protégés, afin que sa face brille sur eux et leur procure la paix. Et de là vient encore que, dans notre propre forme de bénédiction solennelle qui clôture notre culte public, c’est la paix que nous communiquons au peuple, « la paix de Dieu qui dépasse toute compréhension », et « la bénédiction du Père, du Fils et du Saint-Esprit».

Dieu est le Dieu de la paix, et en nous donnant la paix il ne fait rien d’autre que de se donner à nous, que de se manifester à nous, car sa présence est paix. Il s’ensuit que dans ce même discours où il promit la paix à ses disciples, notre Seigneur leur promit aussi qu’«Il viendrait et se manifesterait à eux » et que « Lui et le Père viendraient à eux et feraient chez eux leur demeure » (Jn 14, 21-23). La paix c’est pour Dieu sa condition éternelle. Dans ce monde d’espace et de temps, Dieu a travaillé et agi, mais il n’en a pas été ainsi de toute éternité. Pendant six jours Dieu a créé, puis s’est reposé, se conformant à ce repos qui était sa condition éternelle. Mais il ne s’est pas reposé au point de ne pas, en un certain sens, «poursuivre jusqu’à maintenant son œuvre[1]» de miséricorde et de jugement envers ce monde qu’il avait créé. Et plus particulièrement en envoyant son Fils unique dans le monde, et lorsque ce Fils plein de tendresse et de pitié, notre Seigneur, condescendit à venir chez nous, c’est à la fois lui-même et son Père qui agirent de leur main puissante. Et ils nous firent don de l’Esprit saint, le Consolateur, qui lui aussi a accompli des merveilles, et cela jusqu’à ce jour. Toute l’économie de la rédemption est indiscutablement une série de grandes œuvres ininterrompues. Mais elles n’en sont pas moins toutes orientées vers le repos et la paix comme aux origines. Issues du repos, elles s’achèvent dans le repos. Elles s’achèvent dans cet état éternel d’où elles sont sorties. Le Fils était de toute éternité dans le sein du Père, son Fils bien-aimé et unique engendré. Il l’a aimé avant la création du monde. Il trouvait en lui sa gloire avant même que le monde fût. Il était dans le Père et le Père était en lui. Nul ne connaissait le Fils si ce n’est le Père, et le Père si ce n’est le Fils. «Au commencement était le Verbe et le Verbe était avec Dieu et le Verbe était Dieu (Jn 1, 1). » Il était le «resplendissement de la gloire de Dieu, l’effigie de sa substance[2]» ; et dans cette unité ineffable du Père et du Fils, il y avait aussi l’Esprit, car il est l’Esprit du Père et l’Esprit du Fils, l’Esprit des deux à la fois qui, tout en n’étant pas séparé d’eux, est pourtant distinct, de sorte qu’ils sont trois personnes en un seul Dieu, de toute éternité.

Et il en a toujours été ainsi, nous dit-on, de toute éternité : avant que soient créés le ciel et la terre, avant la chute de l’homme ou la révolte des anges, avant qu’au matin de la création soient formés les fils de Dieu, que, dis-je, avant même qu’il y ait des séraphins qui se voilant la face s’écrient: «Saint», Il existait en l’absence de ministre du culte et de serviteurs, sans cour ni royaume, sans manifestation de sa gloire, sans que rien n’existe si ce n’est Lui. Il est son propre temple, son repos infini, sa suprême félicité, de toute éternité. Ô merveilleux mystère ! Ô profondeur de sa majesté ! Ô profondeur de choses connues du seul Esprit ! Merveilleux et étrange pour des créatures qui, comme nous, rampent sur cette terre, que Lui, le Tout-Puissant, le Très sage, le Très parfait, le Très glorieux, se soit passé durant une éternité, durant des années sans nombre, ou plutôt en dehors du temps (qui n’est qu’une de ses créatures), qu’il se soit passé de ceux par qui il pouvait être puissant, en qui il pouvait montrer sa sagesse, envers qui il pouvait montrer sa bonté et par qui il pouvait être glorifié. Ô merveille que tous ses attributs profonds et infinis soient restés sans manifestation ! Ô merveilleuse pensée ! Au surplus réconfortante pour nous, vers de terre, chaque fois que nous ressentons en nous-mêmes ou voyons chez autrui des dons qui ne s’exercent pas ou des facultés qui demeurent endormies. Lui le Dieu tout-puissant s’est reposé de toute éternité. Il n’a pas travaillé. Pourquoi donc ne pas se reposer, si merveilleux cela soit-il, vu qu’il jouissait en Lui-même d’une telle félicité ? Fallait-il donc qu’il recherchât des objets extérieurs à Lui pour les connaître, les aimer et entrer en communication avec eux, Lui qui se suffisait entièrement à Lui-même ?

Comment pouvait-il avoir besoin de compagnons, comme s’il était un homme, alors qu’il n’était pas solitaire, mais avait toujours avec Lui son Verbe, son unique engendré qui avait toute sa faveur, à qui II portait un amour ineffable, et l’Esprit éternel, le lien par excellence de l’amour et de la paix, l’Esprit qui demeure dans le Père et le Fils, en qui Le Père et le Fils font leur demeure ? Ou plutôt comment se fait-il qu’il se soit un jour mis à créer, lui qui avait un Fils éternel et parfait qu’il pouvait aimer d’un amour parfait? Quel excès, quel débordement de bonté était-ce là pour qu’il ait daigné finalement s’entourer d’une création, lui à qui il ne manquait rien, pour finalement échanger son silence éternel contre le cours de la Providence et le conflit du bien et du mal ! Et je ne parle pas des apostasies, des révoltes et blasphèmes dont les hommes et les démons se sont rendus coupables. Je ne parle pas de cet indicible lieu de douleur qu’est la prison des impénitents, ce lieu destiné à durer pour l’éternité et désormais coéternel avec Dieu même, ce lieu qui se pose comme rival de son bienheureux paradis. Je n’en parle pas, car Dieu ne peut être atteint par le mal, et tous les péchés de ces âmes perdues ne peuvent porter atteinte à sa félicité éternelle. Mais la question demeure : pour quelle raison celui à qui rien ne manquait, qui était tout en tout, qui avait dans le Fils et l’Esprit des égaux infinis ne faisant qu’un avec lui, pour quelle raison a-t-il créé ses saints, sinon tout simplement à cause de l’amour qu’il leur portait de toute éternité? Pourquoi fallait-il qu’il créât l’homme à l’image de Dieu, cette image que le Fils était déjà, en tous points parfaite, en tous points exacte, sujette à aucune variation, à aucun défaut en raison d’une naturelle identité et unité de substance ? Et après la chute de l’homme, pourquoi n’a-t-il pas abandonné, n’a-t-il pas anéanti toute la race pour en créer d’autres ? Pourquoi alla-t-il jusqu’à mettre en place pour nous une économie nouvelle plus merveilleuse encore ? Et de même qu’il avait par sa Providence accompli des merveilles, de même allait-il en accomplir aussi par sa grâce, au point d’envoyer son Fils éternel revêtir notre nature déchue afin de la purifier et de la renouveler en s’unissant à elle. Pourquoi, sinon qu’il avait décidé, tout infinie que fût sa propre béatitude, que fût la perfection du Fils, que fût la futilité de l’homme, il avait nonobstant décidé, dans son infinie tendresse, que cet homme futile participerait à la perfection du Fils et à sa propre béatitude.

Et c’est ainsi qu’ayant créé l’homme aux origines, il l’a aussi racheté. Et c’est l’histoire de cette rédemption que depuis six mois nous retraçons dans notre sainte liturgie. Nous avons en mémoire parcouru tout le cycle de cette économie d’actifs bienfaits que Dieu, en vue de notre rédemption, a surajouté à son repos éternel et infini. Tout d’abord nous avons, au cours des semaines de l’Avent, commémoré l’approche du Christ, puis, à Noël, après sa conception miraculeuse, sa naissance de la Vierge Marie. Puis sa circoncision, sa manifestation aux rois mages, son baptême et ses premiers miracles, sa présentation au Temple, et, pendant le Carême, son jeûne et sa tentation au désert. Son agonie au jardin des Oliviers, sa trahison, les moqueries et la flagellation ; sa croix et sa passion ; sa mise au tombeau ; sa résurrection ; les quarante jours passés à s’entretenir avec ses disciples, puis son ascension, et enfin la venue de l’Esprit saint envoyé en son nom pour demeurer auprès de l’Église jusqu’à la fin des temps, jusqu’à la fin du monde, car c’est jusque-là que doit rester auprès de nous le divin consolateur. Et c’est ainsi qu’en faisant mémoire, au cours de la semaine dernière, de l’œuvre de miséricorde de l’Esprit, nous avons été conduits jusqu’à la fin de toutes choses par la série de représentations que nous en avons données. Et que nous reste-t-il à faire maintenant sinon de commémorer ce qui suivra la fin : le retour du règne éternel de Dieu, la paix infinie et la perfection bienheureuse du Père, du Fils et du Saint-Esprit, différentes certes de ce qu’elles étaient jadis grâce aux fruits de la création et de la rédemption, mais sans différence quant à la félicité suprême, à l’ineffable amour mutuel et à l’abîme de sainteté dans lesquels demeurent les trois personnes de l’éternelle Trinité. C’est donc Lui l’objet de la célébration de ce jour : le Dieu d’amour, de sainteté, de béatitude, auprès duquel se trouve à jamais plénitude de joie et de plaisirs ; Lui qui est ce qu’Il a toujours été et qui nous a amenés, nous qui sommes pécheurs, jusqu’à ce qu’Il a toujours été. La paix et l’amour, Il ne les a pas appelés à l’existence en tant qu’éléments de sa création, mais c’est Lui-même qui est de toute éternité paix et amour, et II nous accorde le bienfait de partager sa vie par la médiation du Fils et l’action de l’Esprit, et ce qu’Il nous dispense dans le temps, Il le fait afin de nous introduire à ce qui est éternel.

Il s’ensuit que, dans l’Écriture, promesse d’éternité et de sécurité vont de pair, car là où le temps n’existe pas, les vicissitudes disparaissent elles aussi. «Le Dieu d’autrefois, c’est ton refuge, dit Moïse avant de mourir, ici-bas c’est lui le bras antique qui chasse devant toi l’ennemi; c’est Lui qui dit: Détruis ! Israël demeure en sécurité (Dt 33, 27-28).» Et encore : « C’est un dessein arrêté : tu assureras la paix, la paix qui t’est confiée. Confiez-vous au Seigneur à jamais ! Car le Seigneur est un rocher, éternellement (Is 26, 3- 4). » Et encore : « Car ainsi parle celui qui est haut et élevé, dont la demeure est éternelle… Je suis haut et saint dans ma demeure, mais je suis avec l’homme contrit et humilié, pour ranimer les esprits humiliés, pour ranimer les cœurs contrits (Is 57,15) …, faisant naître la louange sur leurs lèvres : Paix, paix à qui est loin et à qui est proche (Is 57-19). » Et de même notre Seigneur et Sauveur est annoncé dans la prophétie comme étant «Père éternel, Prince-de-Paix (Is 9, 5) ». Et, parlant plus particulièrement de ce qu’il a fait pour nous : « Le fruit de la justice sera la paix, et l’effet de la justice repos et sécurité à jamais (Is 32, 17). »

Nous avons donc pendant de nombreuses semaines commémoré l’économie divine qui, accomplie dans le temps, a fait de nous à nouveau des êtres de justice ; de la même manière à partir de ce jour ayons présentes à l’esprit les perfections infinies du Tout-Puissant et l’espérance de les voir et d’en jouir après la mort. Jusqu’ici nous avons célébré ses grandes œuvres ; désormais c’est Lui-même que nous glorifions.

Aujourd’hui et pour vingt-cinq semaines nous nous représentons de manière figurée ce qui doit advenir dans l’au-delà. Nous entrons dans notre repos en y pénétrant avec celui qui par ses œuvres et ses souffrances a ouvert à tous les croyants le royaume des cieux. Pendant la moitié d’une année, nous ne bougeons plus, notre unique occupation consistant, pour ainsi dire, à l’adorer et à crier sans fin avec les séraphins du texte de ce jour : « Saint, saint, saint, le Seigneur de l’univers. » Tous les bienfaits de Dieu, toutes ses actions à notre égard, tous ses jugements, toutes ses grâces, ses mises en garde et ses délivrances ont pour visée ultime la paix et le repos. C’est à cette unique fin que tendent tous nos soucis et nos plaisirs d’ici-bas, toutes nos anxiétés et nos peurs, tous nos doutes, nos difficultés et nos espoirs, nos encouragements, nos afflictions, nos échecs, nos réussites. Après Noël, Pâques et Pentecôte vient la fête de la sainte Trinité et les semaines qui suivent. De la même manière, après les douleurs de l’enfantement que subit notre âme, après la naissance de l’Esprit ; après les épreuves et les tentations, après le chagrin et la douleur, après des morts quotidiennes au monde, après des résurrections quotidiennes à la sainteté, vient enfin ce «repos… réservé au peuple de Dieu (He 4, 9)». Après la fièvre de l’existence, après les fatigues et les maladies, les combats et les découragements, après langueurs et agitations, luttes et échecs, luttes et réussites, après toutes les vicissitudes et les aléas de cette condition maladive et troublée vient enfin la mort, vient enfin le trône immaculé de Dieu, vient enfin la vision béatifique. Après l’agitation vient le repos, la paix, la joie ; notre lot éternel, si nous nous en montrons dignes : la vision de la Trinité bienheureuse du Dieu unique et saint; des Trois qui témoignent dans le Ciel, dans une lumière inaccessible, dans une gloire sans tache ni imperfection, avec une puissance qui ne connaît « aucun changement, ni l’ombre d’une variation (Jc 1, 17)». Dieu le Père, Dieu le Fils et Dieu le Saint-Esprit ; Père Seigneur, Fils Seigneur, Esprit saint Seigneur ; Père incréé, Fils incréé, Saint-Esprit incréé ; Père incompréhensible ; Fils incompréhensible et Saint-Esprit incompréhensible. Car il y a une Personne qui est le père, une autre qui est le Fils, une autre qui est l’Esprit ; et ce qu’est le Père, le Fils l’est aussi, et l’Esprit l’est aussi ; et cependant il n’y a pas trois Dieux ni trois Seigneurs, ni trois incompréhensibles, trois incréés, mais un seul Dieu, un seul Seigneur, un seul incréé et un seul incompréhensible.

D’un cœur reconnaissant, mettons donc à profit le sujet de la Fête de ce jour et le Credo de saint Athanase : faisons-en un instrument de paix, jusqu’au jour où il nous sera donné, si nous y parvenons, de voir la face de Dieu dans le Ciel. Ce que la vision béatifique nous apportera alors, la contemplation des mystères révélés nous en donne comme une préfiguration. Le dogme de la sainte Trinité est devenue un sujet d’affrontements tout particuliers entre les disciples déclarés du Christ. Il a apporté un glaive sur la terre, alors qu’il était destiné à apporter la paix. Et c’est bien la paix qu’il apporte à ceux qui le reçoivent dans l’humilité de la foi.

Supplions Dieu qu’il nous accorde le bienfait de nous en faire retrouver le bon usage, afin qu’il ne soit pas occasion de conflit mais d’adoration; non pas de division mais d’unité; non pas de jalousie mais d’amour. Approchons-nous dévotement de Celui dont parle le dogme et confessons-Le par nos lèvres et dans nos cœurs. Soyons dans l’attente de ce temps où notre monde aura disparu, avec toutes ses illusions, et où nous-mêmes, ainsi que tout être né d’une femme, nous trouverons nécessairement soit au Ciel soit en enfer. Ayons le désir de nous cacher à l’ombre de ses ailes. Prions-le de nous accorder un cœur intelligent et cet amour de sa Personne qui est l’instinct de la créature nouvelle, et le souffle de la vie spirituelle. Prions pour qu’il nous accorde l’esprit d’obéissance, de véritable service, un esprit honnête, fermement résolu à faire sa volonté sans visées secrètes ni égoïstes de notre part, sans préférence pour les créatures aux dépens du Créateur, sans détours, consciencieux et loyal. C’est ainsi qu’Il nous accordera, à mesure que le temps passe, de faire en nous sa demeure : l’Esprit de Vérité, que le monde ne peut recevoir, demeurera en nous, et le Christ « nous aimera et se manifestera à nous », et « le Père nous aimera et Ils viendront à nous et feront chez nous leur demeure» (Jn 14, 23). Et quand enfin viendra l’heure inévitable, nous serons en mesure de remettre humblement notre âme, notre âme pécheresse mais rachetée. Nous la remettrons, non sans faiblesse et tremblement, non sans vifs reproches et profonds repentirs, mais avec une foi ferme, une espérance joyeuse, un calme amour, à Dieu le Père, à Dieu le Fils, à Dieu le Saint-Esprit: Trinité bienheureuse, Dieu unique et saint; Trois Personnes, un seul Dieu, notre Créateur, notre Rédempteur, notre Sanctificateur, notre Juge.

Trad. Maurice et Simone Montabrut.

Sermons Paroissiaux vol VI, 25, Les éditions du Cerf, Paris 2006, pp 314-320.


[1] [Jn 5, 17 – Version autorisée anglaise : «My Father worketh hitherto, and l work» –Bible de Jérusalem: «Mon Père est à l’œuvre jusqu’à présent et j’œuvre moi aussi».]

[2] [He, 1,3: voir à ce verset la note de la Bible de Jérusalem. Le texte anglais a : «the express Image of His Person», autrement dit «l’empreinte exacte de la Personne du Père».]