Être chrétien
Être chrétien est
Être chrétien est
Seán McLaughlin
S’en remettre à Dieu », « s’abandonner », « mettre sa confiance » sont des termes tout à fait appropriés pour décrire ce que nous entendons par « expérience de foi ». Par contre, « rationnel » vient moins spontanément à l’esprit. Pourtant l’aspect rationnel de notre foi caractérise à la fois la forme du Credo
O Jesus, amant des âmes, nous vous recommandons les âmes de tous vos serviteurs qui sont partis avec le signe de la foi et dorment du sommeil de la paix. Nous vous supplions, Seigneur
Je crois et je sais que tout vit en vous. Tout ce qu’il y a d’être, de vie, de perfection, de joie, de bonheur, dans toute la création, est, en substance, vôtre, simplement et absolument.
Seán McLaughlin
En parcourant du regard la Common Room du Collège d’Oriel, nous apercevons d’autres membres du Clergé qui ont eu une influence déterminante dans le Mouvement d’Oxford, bien davantage que Joseph
«Thomas, parce que tu as vu, tu as cru ; heureux ceux qui croient sans voir » (Jn 20,29).
Saint Thomas est l’apôtre qui douta de la résurrection de notre Seigneur. Ce manque de foi l’a doté dans l’esprit de la plupart des gens d’un trait de caractère auquel se réfère la collecte du jour. Cependant, il ne faut pas croire que saint Thomas soit bien différent des autres apôtres. Tous, plus ou moins, ont douté des promesses du Christ lorsqu’ils le virent être emmené pour être Crucifié.
Seán McLaughlin
Si nous nous devions nous interroger sur les personnes qui, dans notre vie, ont d’une façon ou d’une autre influencé nos opinions et les décisions que nous avons prises, beaucoup d’entre nous pourraient en faire une liste considérable. Il y a eu évidemment des membres de notre famille qui ont nourri notre foi, des amis avec qui nous avons
Seán McLaughlin
Il apparaît que de nombreux amis de Newman à Oxford ont eu, chacun à leur façon, un rôle déterminant à jouer dans son évolution religieuse. La Common Room, le foyer des professeurs d’Oriel, s’est révélée être l’endroit idéal qui a permis la rencontre de cœur et
Ostende nobis Patrem et sufficit nobis […]
Philippe, qui videt Me, videt et Patrem. (Jn 14,8 ; 9)
1. Le Fils est dans le Père et le Père dans le Fils, ô adorable mystère subsistant de toute éternité ! Je t’adore, ô mon incompréhensible Créateur, devant qui je suis un atome, un être d’hier ou d’il y a une heure ! Remonte quelques années en arrière, et je n’existais simplement pas ; je n’étais pas, et les choses sans moi se déroulaient : mais toi, tu es de toute éternité ;
Ce sermon fu prêché le 26 août 1832
« Retenons fermement la grâce, et par elle rendons à Dieu un culte qui lui soit agréable, avec religion et crainte. En effet, notre Dieu est un feu dévorant » (He 12,28-29).
À toutes les époques du christianisme, depuis les premiers temps où il fut prêché, a existé ce que l’on peut appeler une religion du monde, qui imite la seule et vraie religion au point de leurrer ceux qui manquent de constance et de prudence. Le monde ne contrecarre pas la religion en tant que telle. Je dirais même qu’il ne l’a jamais contre carrée. En particulier il a, à toutes les époques, reconnu