Dieu-suffisant

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Ostende nobis Patrem et sufficit nobis […]

Philippe, qui videt Me, videt et Patrem. (Jn 14,8 ; 9)

1. Le Fils est dans le Père et le Père dans le Fils, ô adorable mystère subsistant de toute éternité ! Je t’adore, ô mon incompréhensible Créateur, devant qui je suis un atome, un être d’hier ou d’il y a une heure ! Remonte quelques années en arrière, et je n’existais simplement pas ; je n’étais pas, et les choses sans moi se déroulaient : mais toi, tu es de toute éternité ;

La religion du moment

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Ce sermon fu prêché le 26 août 1832

« Retenons fermement la grâce, et par elle rendons à Dieu un culte qui lui soit agréable, avec religion et crainte. En effet, notre Dieu est un feu dévorant » (He 12,28-29).

À toutes les époques du christianisme, depuis les premiers temps où il fut prêché, a existé ce que l’on peut appeler une religion du monde, qui imite la seule et vraie religion au point de leurrer ceux qui manquent de constance et de prudence. Le monde ne contrecarre pas la religion en tant que telle. Je dirais même qu’il ne l’a jamais contre carrée. En particulier il a, à toutes les époques, reconnu

Conscience et vérité chez John Henry Newman

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Rèv. P. Hermann Geissler FSO

Parmi les textes les plus beaux et les plus actuels que John Henry Newman nous a laissés, on trouve ses propos sur la conscience. Ce n’est pas par hasard s’il est parfois appelé Doctor conscientiae – Docteur de la conscience.
Dans le cadre d’un colloque en 1990, le cardinal Joseph Ratzinger – le pape Benoît XVI – racontait comment le jeune séminariste qu’il était à Freising entra en contact avec la pensée de Newman par le préfet des études Alfred Läpple. Il disait entre autres : « La doctrine de Newman sur la conscience fut pour nous la base du personnalisme théologique qui exerçait sur nous attraction et fascination. Notre image de l’homme et notre concept de l’Église furent marqués par

Le repentir chrétien

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« Père, j’ai péché contre le Ciel et contre toi ; je ne mérite plus d’être appelé ton fils, traite-moi comme l’un de tes serviteurs » (Lc 15, 18-19).

Le meilleur qu’on puisse dire de la race déchue et rachetée d’Adam, c’est que les hommes confessent leur chute, qu’ils s’en rendent responsables et qu’ils s’efforcent de se relever eux-mêmes. Cette attitude spirituelle est, en fait, la seule voie possible laissée aux pécheurs dans la religion. Elle nous est reproduite dans la parabole de l’Enfant prodigue,

De la Sainteté indispensable au bonheur éternel

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« La sanctification sans laquelle personne ne verra le Seigneur » (He 12, 14).

Dans ce passage l’Esprit saint a jugé bon d’exprimer en peu de mots une des principales vérités de la religion. C’est ce détail qui lui confère une force particulière, car le message lui-même apparaît sous une forme ou sous une autre partout dans l’Ecriture. On nous dit et nous répète que la sanctification des créatures pécheresses est la grande idée qui poussa notre Seigneur