Prière pour obtenir la vie éternelle
Je crois et je sais que tout vit en vous. Tout ce qu’il y a d’être, de vie, de perfection, de joie, de bonheur, dans toute la création, est, en substance, vôtre, simplement et absolument.
Je crois et je sais que tout vit en vous. Tout ce qu’il y a d’être, de vie, de perfection, de joie, de bonheur, dans toute la création, est, en substance, vôtre, simplement et absolument.
«Thomas, parce que tu as vu, tu as cru ; heureux ceux qui croient sans voir » (Jn 20,29).
Saint Thomas est l’apôtre qui douta de la résurrection de notre Seigneur. Ce manque de foi l’a doté dans l’esprit de la plupart des gens d’un trait de caractère auquel se réfère la collecte du jour. Cependant, il ne faut pas croire que saint Thomas soit bien différent des autres apôtres. Tous, plus ou moins, ont douté des promesses du Christ lorsqu’ils le virent être emmené pour être Crucifié.
Ostende nobis Patrem et sufficit nobis […]
Philippe, qui videt Me, videt et Patrem. (Jn 14,8 ; 9)
1. Le Fils est dans le Père et le Père dans le Fils, ô adorable mystère subsistant de toute éternité ! Je t’adore, ô mon incompréhensible Créateur, devant qui je suis un atome, un être d’hier ou d’il y a une heure ! Remonte quelques années en arrière, et je n’existais simplement pas ; je n’étais pas, et les choses sans moi se déroulaient : mais toi, tu es de toute éternité ;
Ce sermon fu prêché le 26 août 1832
« Retenons fermement la grâce, et par elle rendons à Dieu un culte qui lui soit agréable, avec religion et crainte. En effet, notre Dieu est un feu dévorant » (He 12,28-29).
À toutes les époques du christianisme, depuis les premiers temps où il fut prêché, a existé ce que l’on peut appeler une religion du monde, qui imite la seule et vraie religion au point de leurrer ceux qui manquent de constance et de prudence. Le monde ne contrecarre pas la religion en tant que telle. Je dirais même qu’il ne l’a jamais contre carrée. En particulier il a, à toutes les époques, reconnu
« Père, j’ai péché contre le Ciel et contre toi ; je ne mérite plus d’être appelé ton fils, traite-moi comme l’un de tes serviteurs » (Lc 15, 18-19).
Le meilleur qu’on puisse dire de la race déchue et rachetée d’Adam, c’est que les hommes confessent leur chute, qu’ils s’en rendent responsables et qu’ils s’efforcent de se relever eux-mêmes. Cette attitude spirituelle est, en fait, la seule voie possible laissée aux pécheurs dans la religion. Elle nous est reproduite dans la parabole de l’Enfant prodigue,
Seigneur Jésus Christ,
qui, à la veille de votre passion, avez prié pour vos disciples pour qu’ils soient un jusqu’à la fin des temps, comme vous êtes un avec le Père et comme le Père est un en vous,
Ainsi, au lieu d’envoyer son Fils du ciel, il l’a envoyé comme Fils de Marie, pour montrer que toute notre peine et toute notre corruption peuvent être bénies et changées par lui. Le châtiment même de la chute, la souillure même du péché lié à la naissance peut recevoir une guérison par la venue du Christ.
O quel jour que celui où, entièrement purifié de toute impureté et de tout péché, je pourrai m’approcher de mon Dieu
« La sanctification sans laquelle personne ne verra le Seigneur » (He 12, 14).
Dans ce passage l’Esprit saint a jugé bon d’exprimer en peu de mots une des principales vérités de la religion. C’est ce détail qui lui confère une force particulière, car le message lui-même apparaît sous une forme ou sous une autre partout dans l’Ecriture. On nous dit et nous répète que la sanctification des créatures pécheresses est la grande idée qui poussa notre Seigneur
1. Mon Dieu, qui peut être habité par toi, hormis les purs et les saints ? Les pécheurs peuvent s’approcher de toi, mais toi, vers qui viendrais-tu, hormis les sanctifiés ? Mon Dieu, je t’adore comme étant le Très-Saint ; quand tu descendis sur terre, tu te préparas un Lieu saint dans les très chastes entrailles de la Bienheureuse Vierge Marie. Tu te bâtis une demeure spéciale.