Le Sacré Cœur
Mon Dieu, mon Sauveur, j’adore ton Sacré Cœur, car ce cœur est le siège et la source de toutes tes plus tendres affections pour nous autres pécheurs. Il est l’instrument et l’organe de ton Amour. Il a battu pour nous.
Mon Dieu, mon Sauveur, j’adore ton Sacré Cœur, car ce cœur est le siège et la source de toutes tes plus tendres affections pour nous autres pécheurs. Il est l’instrument et l’organe de ton Amour. Il a battu pour nous.
3. Mon Seigneur, je m’offre à mon tour à toi, en sacrifice d’actions de grâces. Tu es mort pour moi, et moi, à mon tour, je me donne à toi. Je ne m’appartiens pas. Tu m’as acheté;
Je t’adore, ô mon Dieu ! durant les quarante jours où tu visitas tes apôtres après ta résurrection. Moments si calmes et si heureux qu’il était doux d’être là avec toi, et qui, une fois passés, leur semblaient avoir à peine commencé. Avec quelle rapidité ce premier Tempus paschale dut s’écouler !
« Lorsque Ésaü entendit les paroles de son père, il cria avec beaucoup de force et d’amertume et dit à son père : « Bénis-moi aussi, mon père ! »» (Gn 27, 34.)
Je suppose que personne ne peut lire ce chapitre sans ressentir quelque pitié envers Ésaü. Il avait espéré que son père lui donnerait sa bénédiction, mais son frère l’avait devancé et avait obtenu celle-ci à sa place. Il ignorait ce qui s’était passé ; aussi entra-t-il chez son père pour se faire bénir, sans soupçonner le moins du monde qu’il ne devrait pas l’être. Son père, au comble de la stupéfaction et de la désolation, lui dit que, à son insu, du fait de sa cécité, il n’avait pu vérifier de ses yeux et avait donc donné sa bénédiction à son frère Jacob ; il ne pouvait donc rétracter sa parole.
L’Eglise Catholique ne permet pas d’opinions personnelles en matières de foi, mais elle donne à ses enfants une grande latitude pour ce qui touche aux prières …
L.D. XXVIII 150 (25.12.1876)
Le temps de l’Epiphanie est spécialement voué à la vénération de la gloire du Christ. Le mot lui-même signifie « manifestation de gloire », et nous incite à le contempler en majesté sur son trône, entouré de sa cour, de tous ses serviteurs, et de ses gardes. À Noël, nous commémorons sa grâce,
Fête de Noël, 25 décembre 1837
« La lumière luit dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas comprise » (Jn 1, 5).
Une foule de pensées jaillissent dans notre esprit lorsque nous contemplons le séjour de notre Seigneur Jésus Christ sur la terre ‘ ; mais aucune d’entre elles ne nous émeut et ne nous impressionne plus que celle de l’obscurité qui l’a marqué. Je ne veux pas dire ici l’humilité de sa condition, le fait qu’il fut humble, mais bien l’obscurité qui l’a enveloppé, le secret qu’il a observé.
Demeure avec moi,
et peu à peu je me mettrai à briller comme toi;
Les gens qui laissent de côté la dignité et la beauté dans le culte de Dieu, afin de pouvoir prier plus spirituellement, oublient que Dieu est Celui qui a tout fait, le visible comme l’invisible; qu’il est le Seigneur de nos corps tout comme de nos âmes; qu’on doit L’adorer en public tout comme dans le secret …
Quid ad te ? Tu me sequere. (« En quoi cela te regarde-t-il ? Toi, suis-moi. » Jn 21, 22.)
1. O mon Dieu, toi et toi seul es toute sagesse et toute science ! Tu sais, tu as déterminé tout ce qui nous arrivera du début à la fin. Tu as ordonné les choses de la manière la plus sage, et tu sais ce qu’il m’adviendra année après année jusqu’au jour de ma mort. Tu sais combien de temps j’ai à vivre. Tu sais comment je mourrai. Tu as tout établi avec précision, hormis le péché. Chaque événement de ma vie est le meilleur qui puisse m’arriver, car il a été voulu par toi.